Je vous
présente aujourd’hui un procédé très prometteur permettant d’augmenter la résistance de la
plante cultivée et d’améliorer « sa nutrition » pour
obtenir une récolte tout aussi productive, l’utilisation de La mycorhize.
Il s’agit de champignons naturellement présents et faisant
pleinement partie de la vie microbienne des sols. Leur présence varie selon les
modes et conditions de culture. Les techniques agricoles utilisées ces
dernières décennies (utilisation de grandes quantités d’engrais et de
pesticides, tassement des sols...) ont provoqué une raréfaction, voire une
absence des champignons mycorhiziens. La réintroduction de ces champignons doit
permettre d’améliorer la croissance des plantes par des moyens biologiques car
les Mycorhizes concèdent aux plantes qu’elles accompagnent de nombreux
avantages.
Lorsque les conditions
sont réunies, les Mycorhizes se développent en symbiose avec la plante hôte au
niveau des racines. Cette symbiose permet de doter les plantes d’un système
racinaire plus performant et d’augmenter leurs défenses naturelles.
Concrètement, la plante bénéficie d’un meilleur accès aux éléments nutritifs du
sol, notamment au Phosphore, et d’une meilleure résistance aux stress
environnementaux (sécheresse, salinité, attaques par des agents pathogènes...)
et cela de façon naturelle. La formation des Mycorhizes est également
connue pour stabiliser et augmenter la fixation de CO2 dans le sol.
La simple présence de Mycorhizes ne garantit en rien les
effets bénéfiques recherchés car seule la symbiose (présence avérée d’échanges
entre la plante et le champignon Mycorhizien) peut le garantir.