samedi 4 juin 2016

Bonjour aujourd’hui je vais vous parler  de résultat  alarmant sur  les effets des pesticides sur l’environnement et les humains en réponse aux questions que se pose  Vincent33

Premièrement je vais aborder le cas  d’une rivière fortement pollué par les pesticides, il s’agit du court d’eau de la Barbanne.
En effet un article du Sud Ouest y est consacré. Cette rivière traverse plusieurs vignobles de la région aquitaine. Elle fait partis des rivière les plus polluée de la région grand sud ouest dans laquelle ont été détectée la présence de nombreux pesticides. Les effets négatifs sur l’écosystème et sur la santé humaine  de ces substances sont grands. Il a été mesuré dans son courant la présence de 28 produits phytosanitaires. Soit quinze de plus que dans la moyenne des autres cours d'eau en Gironde, et dix-neuf de plus que dans la moyenne du bassin Adour-Garonne, dont elle fait partie. La population aquatique a fortement diminuée et de nombreux poissons sont retrouvé mort. Cette rivière est qualifiée « d’égout ». Des viticulteurs bio  comme Dominique Techer ont essayé d’avertir sur cette pollution : « Certains châteaux y déversent leurs effluents de chais, un polluant organique. On retrouve les poissons morts. J'avais proposé au président de Pomerol un projet collectif d'assainissement. C'est resté lettre morte. »
On peut remarquer que certain acteurs ne semblent pas alarmiste : «   Ce n'est pas de l'eau que l'on boit, donc il n'y a pas d'enjeu de santé publique. C'est juste un problème pour le milieu naturel » expliqua un représentant de l’agence de l’eau Adour Garonne.



D’autre part la toxicité des pesticides déjà connue de nous tous a été relevée à Villeneuve un village de 402 habitants entouré par 250 hectares de vignes. Le 5 mai 23 enfants de 8 à 10 ans et leur enseignante ont subis des malaises juste après la pulvérisation de fongicides sur les parcelles voisines. Des analyses faite « Génération Futures »  sur des cheveux prélevés sur des enfants vivant près de zones agricoles montrent que en moyenne 21 résidus de pesticides sont détectés sur chaque mèche, dont des substances interdites dans l’agriculture. Mais bien plus que ces malaises ce sont des maladies bien plus grave qui alarmes la population présente dans ces régions viticoles.
Un plan a été mis en place en 2008 par le ministère de l'agriculture le plan "écophyto" qui vise à réduire l'utilisation de produit phytosanitaire mais ses résultats restent mitigés à ce jour. 

vendredi 20 mai 2016

La mycorhize alternative aux pesticides et engrais



Je vous présente aujourd’hui un procédé très prometteur  permettant d’augmenter la résistance de la plante cultivée et d’améliorer « sa nutrition »   pour obtenir une récolte tout aussi productive, l’utilisation de La mycorhize.

 Il s’agit de champignons naturellement présents et faisant pleinement partie de la vie microbienne des sols. Leur présence varie selon les modes et conditions de culture. Les techniques agricoles utilisées ces dernières décennies (utilisation de grandes quantités d’engrais et de pesticides, tassement des sols...) ont provoqué une raréfaction, voire une absence des champignons mycorhiziens. La réintroduction de ces champignons doit permettre d’améliorer la croissance des plantes par des moyens biologiques car les Mycorhizes concèdent aux plantes qu’elles accompagnent de nombreux avantages.

Lorsque les conditions sont réunies, les Mycorhizes se développent en symbiose avec la plante hôte au niveau des racines. Cette symbiose permet de doter les plantes d’un système racinaire plus performant et d’augmenter leurs défenses naturelles. Concrètement, la plante bénéficie d’un meilleur accès aux éléments nutritifs du sol, notamment au Phosphore, et d’une meilleure résistance aux stress environnementaux (sécheresse, salinité, attaques par des agents pathogènes...) et cela de façon naturelle. La formation des Mycorhizes est également connue pour stabiliser et augmenter la fixation de CO2 dans le sol.
La simple présence de Mycorhizes ne garantit en rien les effets bénéfiques recherchés car seule la symbiose (présence avérée d’échanges entre la plante et le champignon Mycorhizien) peut le garantir.














Les racines mycorhisées ont un réseau racinaire plus important, la surface d’absorption est donc  plus grande que celle occupé par les poils absorbants des plantes non mycorhizées .


samedi 23 avril 2016

Agriculture pour une consommation locale

Manger local c’est :
- favoriser une qualité alimentaire,
- encourager une économie locale, en soutenant les agriculteurs près de chez soi et en créant des emplois,
- participer à la préservation des terres nourricières et à la sauvegarde de la biodiversité,
- réduire l’impact environnemental de son assiette
-réduire le gaspillage
-encourager les petits producteurs locaux
Consommer local c'est d'abord être assuré de consommer des fruits et légumes de saison tout en développant du lien entre le producteur et le consommateur.



L'agriculture biologique

Née dans les années 1920, l’agriculture biologique constitue une forme de production agricole particulière, fondée sur des cahiers des charges qui refusent d'utiliser des produits chimiques de synthèse (pesticides et engrais) ainsi que des OGM et respectent des principes éthiques comme la recherche de rapports socio-économiques plus équitables.

Cependant, les agriculteurs bio peuvent avoir recours à des pesticides d’origine naturelle.
Les pesticides bio autorisés par la règlementation sont répartis en sept catégories :
-les substances actives d’origine animale ou végétale (purin d’ortie, huiles végétales, pyréthrines, etc.),
-les micro-organismes,
-les substances produites par des micro-organismes,
-les substances à utiliser uniquement dans des pièges ou des distributeurs (par exemple phéromones et certains pyréthrinoïdes),
-les préparations à disperser en surface entre les plantes cultivées (molluscicides),
-les autres substances traditionnellement utilisées dans l’agriculture biologique (notamment cuivre, souffre, huile de paraffine, etc.)
-et les autres substances telles que l’hydroxyde de calcium et le bicarbonate de potassium.


Ces pesticides bio ne sont pas forcément anodins. Il ne faut pas confondre « naturel » et « sans danger ». C’est d’ailleurs bien pour leur efficacité qu’ils sont utilisés ! Cependant, il faut remettre en perspective le décalage de dangerosité entre les produits utilisables en bio et les pesticides chimiques. Les pesticides bio naturels se dégradent plus rapidement que les produits de synthèse, à l’exception du soufre et du cuivre. De fait, on trouve moins de résidus dans la nature et donc, indirectement, dans les aliments.


L’agriculture biologique constitue un mode de production soucieux du respect des équilibres naturels. Ainsi, les agriculteurs bio pratiquent la rotation des cultures. Cette méthode consiste à cultiver sur une même parcelle des plantes différentes d’une année sur l’autre. En évitant des prélèvements uniformes, elle permet au sol de reconstituer son stock de nutriments, de s’aérer et de nourrir les différents organismes qui y vivent. L’alternance empêche les nuisibles et les maladies spécifiques à chaque espèce de se développer dans les proportions observées dans les monocultures.
Cette rotation permet également la maîtrise des « mauvaises herbes », la prévention des maladies, la prévention contre les ravageurs, la gestion optimisée de la fertilisation et la préservation de la biodiversité. Dans le même temps, l’agriculture biologique prête attention à la nature environnante. La raison est simple et tombe sous le bon sens : les haies et les lisières abritent des animaux capables, par leurs prédations, de réguler les populations d’insectes et de réduire par-là les dommages aux cultures. Cette agriculture fait ainsi appel à la lutte biologique directe pour protéger les cultures des parasites et des insectes ravageurs.